Mot-clé - Témoignages enfants
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mercredi 13 juillet 2011
Par JG3198-GANDI le mercredi 13 juillet 2011, 23:04 - Kinshasa - Les enfants des rues
Pour nous aider, vous pouvez parrainer les enfants
des rues de Kinshasa.
Gracia
Gracia est un jeune garçon de 10 ans, le deuxième d'une famille de cinq
enfants. Son père était commerçant et partait régulièrement en voyage. Alors
que Gracia avait trois ans, son père est allé dans une province à l’intérieur
du pays, loin de Kinshasa. Il y prit une autre femme et se maria avec elle,
délaissant complètement la mère de Gracia et ses frères et sœurs, alors que la
cadette avait seulement 6 mois. N'ayant nul autre endroit pour vivre, la mère
continua d’habiter chez sa belle famille avec ses enfants. Puis au bout de
quatre ans, elle décida de retourner dans sa propre famille en ne prenant avec
elle que ses trois derniers enfants, laissant Gracia et son grand frère livrés
à eux-mêmes, abandonnés à la famille du père où les deux garçons subirent de
mauvais traitements.
Pour échapper à ces souffrances et trouver de quoi se nourrir, Gracia choisit
alors de descendre dans la rue. C'est là que nous l'avons rencontré. Après un
long travail de médiation, Gracia fut réunifié provisoirement dans sa famille
paternelle. Parallèlement, nous avons entrepris des démarches pour retrouver la
mère.
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mardi 3 mai 2011
Par JG3198-GANDI le mardi 3 mai 2011, 16:27 - Kinshasa - Les enfants des rues
Pour nous aider, vous pouvez parrainer les enfants
des rues de Kinshasa.
Gloire
MPEMBELE
Gloire a 12 ans, il est le cadet de trois enfants, les deux aînées étant des
filles. Après le décès du papa il y a 4 ans, la veuve et les enfants ont été
chassés de la parcelle familiale. La maman a trouvé une petite maison en tôles,
tout près de la rivière dans le quartier difficile de Makala. C’était très dur
pour la maman de trouver du travail. Elle partait très tôt le matin faire des
ménages en ville et revenait tard. Elle ne pouvait plus subvenir aux besoins de
ses enfants qui n’allaient plus à l’école.
Laissés seuls toute la journée, livrés à eux-mêmes et sans nourriture, les
enfants se sont découragés et Gloire est parti dans la rue. Nos enquêteurs ont
pu retrouver la maman, ravie de revoir son fils. Nous lui avons procuré un
microcrédit pour redémarrer une activité commerciale et avons inscrit Gloire en
3ème année primaire. Il a été très fier de retrouver ses compagnons de
classe.
Par JG3198-GANDI le mardi 3 mai 2011, 16:25 - Kinshasa - Les enfants des rues
Pour nous aider, vous pouvez parrainer les enfants
des rues de Kinshasa.
Mohamed
MAWUNGU
Mohamed a 13 ans, il a cinq frères. Ses parents se sont séparés et l’enfant vit
avec sa grand-mère qui a très peu de moyens, d’ailleurs l’enfant a dû
abandonner l’école en 3ème année primaire, faute de moyens pour payer les frais
scolaires. En outre, la petite pièce que la grand-mère loue et occupe avec ses
petits fils n’est pas abritée de la pluie. Les enfants doivent d’ailleurs
chercher un autre abri quand il pleut. Cette situation a découragé Mohamed qui
a choisi de rejoindre la rue où il est resté trois mois, jusqu’au jour où il a
découvert notre centre. Il a été accueilli et a pu partager sa situation très
délicate avec un de nos animateurs.
Finalement, l’enfant a souhaité ne pas rester dans la rue mais retrouver sa
grand-mère et surtout son école. Nous l’avons ramené chez la grand-mère et
inscrit à l’école. Nous cherchons actuellement un meilleur logement pour aider
la grand-mère et ses petits enfants.
vendredi 17 septembre 2010
Par JG3198-GANDI le vendredi 17 septembre 2010, 22:53 - Kinshasa - Les enfants des rues
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L'histoire terrifiante de deux frères, Shadrack et Isaac…
Nous avons recueilli ces
deux garçons dans une église de réveil, accusés de sorcellerie, en train d’être
traumatisés pour être exorcisés. Nous les avons confiés à la garde de leur mère
biologique mais, quelques temps après, Isaac a du partir vivre chez sa
grand-mère car leur maman ne pouvait plus les garder tous les deux. Après le
départ d'Isaac, Shadrack a subi les maltraitances les plus atroces par sa mère.
Heureusement, nous avons visité cette famille au bon moment, nous avons trouvé
l'enfant presque mourant et nous l'avons conduit à l’hôpital, puis confié à une
famille d’accueil où il a été bien accepté et où il évolue très bien.
Entre temps, le père avait repris le travail et voulait récupérer ses enfants.
Isaac a été de retiré de chez la grand-mère maternelle pour habiter avec son
père. Mais hélas, la nouvelle femme de celui-ci a commencé à le
maltraiter.
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samedi 27 mars 2010
Par JG3198-GANDI le samedi 27 mars 2010, 10:42 - Kinshasa - Les enfants des rues
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Bob a 8 ans. Après le
divorce de ses parents, Bob est resté chez sa maman avec son frère Enock.
Quelques temps plus tard, s'étant remariée avec un policier qui n'acceptait pas
ses enfants, elle les a ramenés chez leur père qui les a accueillis avec ceux
de sa nouvelle épouse. Mais bientôt, le commerce du papa commence à décliner.
Sa femme va voir alors son pasteur qui déclare que Bob et Enock sont les
sorciers qui détruisent le commerce du papa. Les enfants ont été immédiatement
internés dans une église et torturés en vue de les forcer à reconnaître qu'ils
sont des sorciers. Nous avons retrouvé les deux garçons malades et traumatisés
dans l'église et nous avons du négocier leur libération. Les enfants ont été
alors soignés dans un hôpital pour malnutrition, puis ramenés chez leur
belle-mère, mais nous nous sommes rapidement rendus compte qu'elle continuait à
les maltraiter. Nous avons recherché la maman et l'avons retrouvée à nouveau
seule, son deuxième mari l'ayant quittée. Aussi elle n'a pas hésité à accepter
d'accueillir ses enfants.
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lundi 15 février 2010
Par JG3198-GANDI le lundi 15 février 2010, 09:55 - Kinshasa - Les enfants des rues
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L’année 2010 commence
dans le grand froid chez nous ! A Kinshasa, « Moì eza makasi » (« Le soleil est
très fort ! ») m’a dit une amie au téléphone il y a quelques jours ! Alors
pensons à eux, ça nous réchauffera peut-être !
L’histoire que je vais vous conter aujourd’hui devrait d’ailleurs vous
transmettre un peu de chaleur ! Elle a commencé dans la froideur d’un rejet,
mais elle est aujourd’hui pleine de soleil et reflète le patient travail de
longue haleine du centre Ndako Ya Biso !
Cette histoire, c’est celle de Magloire… Quand j’ai rencontré ce jeune garçon,
il avait 14 ans. Quelque chose de précieux s’est tout de suite construit entre
nous deux, une relation simple, pleine de complicité et de rires ! Il
m’apprenait avec patience des mots dans sa langue et baragouinait le français
en disant que, un jour, il partirait en Europe. C’était son grand rêve :
quitter ses souffrances et trouver en France la vie idéale qu’il s’était
imaginé. Les pensées paradisiaques sur notre pays ne manquent pas là bas. Elles
sont complètement faussées par les images de bonheur liées à la richesse
matérielle qui sont véhiculées par les médias en général, et malheureusement
aussi par les chanteurs du pays. Magloire, plein de ce rêve, ne voulait pas
regarder sa réalité en face. A chaque « blanc(he) » qui venait, il disait avec
de grands yeux : « Nakende na yo !» (« Je pars avec toi !»). Nous avions beau
lui expliquer que ça ne pouvait pas se passer comme ça, qu’il fallait qu’il
change de vie et qu'il se reprenne en main, il n’arrivait pas à se
décider…
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jeudi 18 juin 2009
Par JG3198-GANDI le jeudi 18 juin 2009, 09:28 - Kinshasa - Les enfants des rues
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Bob dit n'avoir jamais
connu l'amour de ses parents. Ce dont il se souvient, c'est de leur rejet
constant et de ce terrible sentiment de ne pas être désiré. Petit à petit, sa
vie familiale est devenue insupportable et l’illusion d’une vie plus épanouie
dans la rue l’a poussé à tout quitter. Il avait 10 ans. Comme Yannick, il a
intégré l'Etat Major et a subi les aléas de la rue. Ses bras marqués de larges
cicatrices en témoignent, bien que Bob soit d'un naturel calme
impressionnant ! Après quelques années, Bob a rencontré Lætitia, en
rupture familiale elle aussi. Son histoire ? Une grosse crise
d'adolescence mal comprise par sa famille, l'absence d'écoute et d'attention,
et cette impression tenace que la rue la rendra plus libre...
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Par JG3198-GANDI le jeudi 18 juin 2009, 08:48 - Kinshasa - Les enfants des rues
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Imaginez un marché
bondé, des couleurs à n'en plus finir, et les yeux qui se tournent, curieux,
quand on arrive près du dépôt, où on sait que les « grands » passent la majeure
partie de la journée. Un jeune gaillard s'approche tout sourire pour dire
bonjour, la démarche marquée de gauche à droite, les poings serrés, les bras
arqués sur les côtés pour se donner de la consistance : c'est Yannick, dit
aussi Nicky !
A 22 ans, il a déjà 10 ans de vie dans la rue derrière lui. Son père est décédé
quand il avait 10 ans d'un accident de bus (il était chauffeur). Vivre seul
avec sa mère, c'était difficile, l’enfant avait besoin d'autorité,
d’encadrement… Alors, vers l'âge de 12 ans, Yannick est parti de la maison.
Rapidement, il a rencontré d'autres jeunes qui sont devenus ses compagnons de
galère et il a intégré le groupe de l'État Major.
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samedi 28 février 2009
Par Anne Oberlé le samedi 28 février 2009, 09:45 - Madagascar - Orphelinats Filles de Marie
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l'Ile Ste Marie à Madagascar
Louisette a été abandonnée par ses deux
parents à l’âge de 11 ans lorsque le couple s’est séparé. Recueillie par la
Congrégation des Filles de Marie, elle a passé 9 années dans leur orphelinat
Saint-Joseph sur l’île Sainte-Marie.
En juin dernier, elle a réussi brillamment son baccalauréat. Elle désirait
faire des études de Droit avec le projet de devenir juge, mais la Faculté de
Droit se trouve à Majunga. Les Soeurs de Sainte-Marie ont alors demandé aux
Soeurs de l’Orphelinat Ste Jeanne d’Arc à Majunga de l’héberger pour lui
permettre de poursuivre ses études.
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mardi 27 janvier 2009
Par JG3198-GANDI le mardi 27 janvier 2009, 09:52 - Kinshasa - Les enfants des rues
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Je m’appelle Fanny, j’ai
21 ans, et je reviens d’une année de mission en RDC, dans l’immense capitale de
Kinshasa. Au centre Ndako Ya Biso, j’ai rencontré ces enfants appelés « shégués
», ces enfants des rues dont plus personne ne veut dans la société et qui
grandissent avec leurs propres forces et leurs propres lois. Passer une année à
les connaître, à les écouter, à les voir grandir a été passionnant pour moi, et
je suis heureuse de pouvoir partager avec vous un peu de ce concret que vous
rendez possible.
Je vais vous parler de Gloria, cet enfant qui avait été réinséré il y a
quelques mois. Son histoire empreinte d’épreuves montre à quel point le retour
d’un enfant est fragile, sa réintégration longue et sa volonté essentielle. Les
éducateurs ne pourront jamais forcer un enfant à retourner en famille, ni
changer complètement les paramètres familiaux (conditions de vie, chômage,
éducation…) dans lesquels il est accueilli. Des imprévus peuvent bouleverser la
stabilité de l’enfant, c’est ce qui est arrivé à Gloria.
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Par JG3198-GANDI le mardi 27 janvier 2009, 08:27 - Kinshasa - Les enfants des rues
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27 Avril 2007, nous sommes vendredi matin au centre Ndako ya Biso. Un garçon de
14 ans est assis et discute. Cet enfant est beau. Ses yeux pétillent de vie
mais son être est cabossé. Des cicatrices, des blessures, autant sur son corps
que sur son cœur, sûrement. Des réactions souvent démesurées, des phrases trop
souvent perçues comme des coups de poignard… Il a toujours le sourire mais il
est blessé !
Cet enfant si attachant s’appelle Gloria, il a 14 ans. Il a grandi dans une
famille de 13 enfants. Il avait un papa et une maman. Son enfance aurait pu
être pleine d’amour et de joie, mais il n’en fut pas ainsi. Un jour, la maman,
pilier de la famille est décédée. A partir de ce moment, tout a changé. La
famille a explosé. Gloria, du haut de ses 7 ans, a quitté la maison avec un de
ses grands frères pour aller vivre dans la rue. Malheureusement, il n’imaginait
pas que la souffrance existait là aussi. Il passait de rond-point en
rond-point, toujours en quête d’affection, celle d’une maman partie trop
vite.
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mardi 15 juillet 2008
Par JG3198-GANDI le mardi 15 juillet 2008, 00:00 - Kinshasa - Les enfants des rues
Réunifications familiales, quelques mois après…
CHRIS
Réunifié Août 2006
Chris a 18 ans. Ses deux parents sont décédés et, après
deux ans de rue, il a été accueilli par une famille amie
de ses parents. Nous l'avons placé en 2006 chez un
garagiste de son quartier qui l'a bien formé en mécanique
et a même commencé à lui apprendre la conduite automobile.
Mais le garagiste est parti ailleurs et a abandonné le
jeune tout en lui faisant de belles promesses.
Chris a heureusement été patient ; suivant nos conseils,
il a pu trouver un autre garagiste qui l'a aidé à bien
maîtriser la conduite. Chris a passé en mars 2008 l'examen
de conduite automobile.
Il est le premier enfant que nous suivons qui a obtenu son
permis de conduire, il pourra maintenant grâce à cela
trouver du travail comme chauffeur et mécanicien.
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jeudi 27 mars 2008
Par JG3198-GANDI le jeudi 27 mars 2008, 20:25 - Kinshasa - Les enfants des rues
en savoir plus sur le parrainage des
enfants des rues à Kinshasa
Joël a 16 ans, il parle très peu mais agit avec une grande violence. Sa mère
n’avait que 15 ans à sa naissance et, lorsque son père est parti, Joël a été
confié à sa grand-mère. Rapidement, l’enfant été accusé de sorcellerie par sa
famille qui le rendait responsable de tous les malheurs. Il a subi de graves
tortures de la part de plusieurs pasteurs pour lui faire avouer sa
sorcellerie.
Joël a fui alors la maison et a passé cinq longues années dans la rue. Depuis
plus d’un an, il fréquente notre centre. Nous avons peu à peu réussi à
l’apprivoiser, l’écouter et l’apaiser, même s’il garde un fond de violence
latente. A sa demande, nous avons entamé les démarches de réunification et,
après plusieurs rencontres avec la famille, la grand-mère a finalement accepté
de le reprendre. Nous l’avons ramené chez lui une première fois mais il n’a pas
voulu rester.
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Par JG3198-GANDI le jeudi 27 mars 2008, 10:00 - Kinshasa - Les enfants des rues
en savoir plus sur le parrainage des
enfants des rues à Kinshasa
Josué a dix
ans, il a 2 petits frères et 2 frères aînés décédés de maladie. Polygame, le
père vit hors de Kinshasa et la mère, sans ressources, fait appel à sa sœur
pour sa survie et celle de ses enfants. Mais cette sœur est morte subitement et
son mari affirme qu’il a vu en rêve Josué « tuer sa tante par sorcellerie ».
Dès lors, la famille a fait passer l’enfant dans diverses églises pour
exorciser son démon.
Elle a également fait pression sur la maman pour qu’elle se débarrasse de son
fils, menaçant de lui supprimer toute aide tant que Josué serait là.
Découragée, la mère a dit un jour à l’enfant :
« Je dois me débarrasser de
toi et je vais t’empoisonner. » Josué a eu peur, il a compris qu’il n’avait
plus personne et est parti dans la rue.
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Par JG3198-GANDI le jeudi 27 mars 2008, 08:55 - Kinshasa - Les enfants des rues
en savoir plus sur le parrainage des
enfants des rues à Kinshasa
Rodrigue a 13 ans, il vient d’un petit village de province. Après le décès de
ses deux parents, sa tante l’a recueilli et est venue vivre avec lui à
Kinshasa. Mais bientôt, influencée par son milieu de vie, la tante a commencé à
considérer l’enfant comme un sorcier et l’a chassé de la maison.
Nous avons recueilli l’enfant après 4 mois passés dans la rue et il s’est très
vite confié à nous. Au début, la tante refusait tout dialogue, elle ne voulait
plus entendre parler de Rodrigue et proposait simplement de le renvoyer dans
son village. Mais finalement, après plusieurs rencontres, elle a admis qu’elle
seule pouvait prendre l’avenir de l’enfant en charge. Elle a donc accepté de le
reprendre, nous l’avons ramené chez lui et inscrit à l’école où il a bien
repris ses études.
Vous pouvez nous aider et parrainer les
enfants des rues de Kinshasa.
Par JG3198-GANDI le jeudi 27 mars 2008, 00:00 - Kinshasa - Les enfants des rues
en savoir plus sur le parrainage des
enfants des rues à Kinshasa
Frida et Asia sont deux sœurs
de 10 et 12 ans, orphelines de mère. Nous les avons réunifiées chez elles en
mai 2007 après qu’elles aient été chassées de la maison par leur père qui les
traitait de sorcières. Mais récemment, la belle-mère a rencontré des
difficultés pour accoucher et en a jeté la responsabilité sur les fillettes qui
ont à nouveau été accusées de sorcellerie.
Leur père les a attendues à la sortie de l’école et conduites chez un pasteur.
Elles ont été battues et torturées avant d’être rejetées dans la rue. Au bout
de quelques jours, la belle-mère a fini par accoucher et nous avons pu ramener
Frida et Asia chez elles. Mais la situation familiale reste très tendue et nous
sommes déjà intervenus plusieurs fois pour assurer leur protection.
Vous pouvez nous aider et parrainer les
enfants des rues de Kinshasa.
jeudi 25 octobre 2007
Par JG3198-GANDI le jeudi 25 octobre 2007, 00:00 - Kinshasa - Les enfants des rues
Pour nous aider, vous pouvez parrainer les enfants
des rues de Kinshasa.
Espoir a 11
ans, il a été confié à la garde de son oncle maternel après le décès de sa
mère. Mal nourri, mal suivi, violenté par son oncle, il a pris l’habitude du
vol pour survivre.
Un jour qu’une course lui avait été confiée, l’enfant en a profité pour
s’amuser et détourner l’argent. A son retour à la maison, son oncle l’a chassé
en lui disant qu’il ne voulait plus le revoir avant qu’il ne rembourse l’argent
confié. C’est ainsi que l’enfant a quitté la maison pour la rue où il a passé
deux mois avant que nous puissions le trouver au rond-point Ngaba.
Terrorisé à l’idée de retourner chez son oncle, Espoir a préféré nous donner
l’adresse de son grand-père que nous avons pu rapidement rencontrer pour tenter
d’arranger les choses. Celui-ci nous a bien reçu, il s’est montré désolé et
compréhensif et a accepté sans problème de prendre l’enfant en charge. Quand
nous lui avons amené Espoir, il a été très content de retrouver son petit-fils
et l’a accueilli gentiment. Nous l’avons inscrit en 3
ème année de
l’école primaire, il commence doucement à se stabiliser et semble content de sa
nouvelle vie.
Par JG3198-GANDI le jeudi 25 octobre 2007, 00:00 - Kinshasa - Les enfants des rues
Pour nous aider, vous pouvez parrainer les enfants
des rues de Kinshasa.
Yannick est un enfant âgé
de 13 ans, sa mère est décédée, son père a préféré l’oublier et c’est son
grand-père maternel qui a bien voulu l’accueillir. Mais l’enfant, avec son
cousin André, a volé et vendu quatre chaises en plastique de son grand-père,
puis, ayant peur de la sanction, il est parti dans la rue.
Nous l’avons rencontré trois mois plus tard au rond-point, il a bien voulu nous
donner l’adresse du grand père. Quand nous avons rencontré celui-ci, il était
d’abord fâché, mais ensuite il a accepté facilement de reprendre son petit fils
à la maison.
Nous avons ramené Yannick et l’avons inscrit au centre scolaire Bondeko en
classe de 4
ème, où il semble très appliqué. Lors d’une récente
visite de suivi, le grand-père nous a montré ,très fier, les cahiers de son
petit fils qui avait de très bonnes notes.
Par JG3198-GANDI le jeudi 25 octobre 2007, 00:00 - Kinshasa - Les enfants des rues
Pour nous aider, vous pouvez parrainer les enfants
des rues de Kinshasa.
Magloire a 12 ans et a passé deux mois dans la rue : Sa maman a eu ce premier
fils avant son mariage actuel ; ils vivent dans une toute petite maison avec
trois autres enfants. Le mari de la maman a d’abord accepté d’accueillir
l’enfant mais sans rien faire pour lui. Pour trouver de quoi manger, Magloire
était obligé de passer la plus grande partie de ses journées dans la rue. Puis
un jour, le père a dit qu’il ne voulait plus le voir dans sa maison en raison
de son indiscipline.
L’enfant a quitté la maison pour la rue, nous avons fait sa connaissance autour
du rond-point. Lors de notre rencontre, la maman a d’abord eu peur de la
réaction de son mari, mais celui-ci a pris conscience de son devoir
d’accueillir Magloire et nous avons pu le ramener chez lui et l’inscrire dans
une école en classe de 2
ème année.
dimanche 15 juillet 2007
Par JG3198-GANDI le dimanche 15 juillet 2007, 14:00 - Kinshasa - Les enfants des rues
Pour nous aider, vous pouvez parrainer les enfants
des rues de Kinshasa.
Bukaka a 8 ans , c’est une
petite fille qui habite avec sa maman chez son grand-père. Les deux parents
sont séparés, le papa est un handicapé sans ressources. Le grand-père est âgé
et lui aussi handicapé, la maman elle-même n’a pas de ressources et toute la
famille vit dans une grande pauvreté, c’est pourquoi la petite fille vient
souvent au marché du rond-point, pour ramasser les restes de charbons de
bois.
C’est ainsi qu’elle est restée deux semaines dans la rue, avec ses amies, sans
avoir le courage de retourner à la maison. Nous l’avons découverte et ramenée à
sa maman. Pour éviter à tout prix que Bukaka ne retourne dans la rue, nous
apportons une petite aide à sa maman et avons cherché à scolariser l’enfant au
plus vite. Nous l’avons inscrite en 1ère année, elle est maintenant
très fière dans son uniforme scolaire tout neuf.