Mot-clé - Témoignages enfants

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mercredi 13 juillet 2011

Kinshasa : Gracia, l'enfant sacrifié

Pour nous aider, vous pouvez parrainer les enfants des rues de Kinshasa.

Enfant de la rue à Kinshasa

Gracia

Gracia est un jeune garçon de 10 ans, le deuxième d'une famille de cinq enfants. Son père était commerçant et partait régulièrement en voyage. Alors que Gracia avait trois ans, son père est allé dans une province à l’intérieur du pays, loin de Kinshasa. Il y prit une autre femme et se maria avec elle, délaissant complètement la mère de Gracia et ses frères et sœurs, alors que la cadette avait seulement 6 mois. N'ayant nul autre endroit pour vivre, la mère continua d’habiter chez sa belle famille avec ses enfants. Puis au bout de quatre ans, elle décida de retourner dans sa propre famille en ne prenant avec elle que ses trois derniers enfants, laissant Gracia et son grand frère livrés à eux-mêmes, abandonnés à la famille du père où les deux garçons subirent de mauvais traitements.

Pour échapper à ces souffrances et trouver de quoi se nourrir, Gracia choisit alors de descendre dans la rue. C'est là que nous l'avons rencontré. Après un long travail de médiation, Gracia fut réunifié provisoirement dans sa famille paternelle. Parallèlement, nous avons entrepris des démarches pour retrouver la mère.

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mardi 3 mai 2011

Kinsaha : Témoignage de Gloire Mpembele

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Enfant de la rue à Kinshasa

Gloire MPEMBELE

Gloire a 12 ans, il est le cadet de trois enfants, les deux aînées étant des filles. Après le décès du papa il y a 4 ans, la veuve et les enfants ont été chassés de la parcelle familiale. La maman a trouvé une petite maison en tôles, tout près de la rivière dans le quartier difficile de Makala. C’était très dur pour la maman de trouver du travail. Elle partait très tôt le matin faire des ménages en ville et revenait tard. Elle ne pouvait plus subvenir aux besoins de ses enfants qui n’allaient plus à l’école.

Laissés seuls toute la journée, livrés à eux-mêmes et sans nourriture, les enfants se sont découragés et Gloire est parti dans la rue. Nos enquêteurs ont pu retrouver la maman, ravie de revoir son fils. Nous lui avons procuré un microcrédit pour redémarrer une activité commerciale et avons inscrit Gloire en 3ème année primaire. Il a été très fier de retrouver ses compagnons de classe.

Kinshasa : Témoignage de Mohamed MAWUNGU

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Enfant de la rue à Kinshasa

Mohamed MAWUNGU

Mohamed a 13 ans, il a cinq frères. Ses parents se sont séparés et l’enfant vit avec sa grand-mère qui a très peu de moyens, d’ailleurs l’enfant a dû abandonner l’école en 3ème année primaire, faute de moyens pour payer les frais scolaires. En outre, la petite pièce que la grand-mère loue et occupe avec ses petits fils n’est pas abritée de la pluie. Les enfants doivent d’ailleurs chercher un autre abri quand il pleut. Cette situation a découragé Mohamed qui a choisi de rejoindre la rue où il est resté trois mois, jusqu’au jour où il a découvert notre centre. Il a été accueilli et a pu partager sa situation très délicate avec un de nos animateurs.
Finalement, l’enfant a souhaité ne pas rester dans la rue mais retrouver sa grand-mère et surtout son école. Nous l’avons ramené chez la grand-mère et inscrit à l’école. Nous cherchons actuellement un meilleur logement pour aider la grand-mère et ses petits enfants.

vendredi 17 septembre 2010

Enfants de Kinshasa : tragique exemple parmi tant d'autres …

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L'histoire terrifiante de deux frères, Shadrack et Isaac…
Enfants des rues de Kinshasa Nous avons recueilli ces deux garçons dans une église de réveil, accusés de sorcellerie, en train d’être traumatisés pour être exorcisés. Nous les avons confiés à la garde de leur mère biologique mais, quelques temps après, Isaac a du partir vivre chez sa grand-mère car leur maman ne pouvait plus les garder tous les deux. Après le départ d'Isaac, Shadrack a subi les maltraitances les plus atroces par sa mère. Heureusement, nous avons visité cette famille au bon moment, nous avons trouvé l'enfant presque mourant et nous l'avons conduit à l’hôpital, puis confié à une famille d’accueil où il a été bien accepté et où il évolue très bien.
Entre temps, le père avait repris le travail et voulait récupérer ses enfants. Isaac a été de retiré de chez la grand-mère maternelle pour habiter avec son père. Mais hélas, la nouvelle femme de celui-ci a commencé à le maltraiter.

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samedi 27 mars 2010

Kinshasa : la tragique histoire du petit Bob

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Magloire, enfants des rues de Kinshasa Bob a 8 ans. Après le divorce de ses parents, Bob est resté chez sa maman avec son frère Enock. Quelques temps plus tard, s'étant remariée avec un policier qui n'acceptait pas ses enfants, elle les a ramenés chez leur père qui les a accueillis avec ceux de sa nouvelle épouse. Mais bientôt, le commerce du papa commence à décliner. Sa femme va voir alors son pasteur qui déclare que Bob et Enock sont les sorciers qui détruisent le commerce du papa. Les enfants ont été immédiatement internés dans une église et torturés en vue de les forcer à reconnaître qu'ils sont des sorciers. Nous avons retrouvé les deux garçons malades et traumatisés dans l'église et nous avons du négocier leur libération. Les enfants ont été alors soignés dans un hôpital pour malnutrition, puis ramenés chez leur belle-mère, mais nous nous sommes rapidement rendus compte qu'elle continuait à les maltraiter. Nous avons recherché la maman et l'avons retrouvée à nouveau seule, son deuxième mari l'ayant quittée. Aussi elle n'a pas hésité à accepter d'accueillir ses enfants.

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lundi 15 février 2010

Kinshasa : la nouvelle vie de Magloire, orphelin trop mal-aimé

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Magloire, enfants des rues de Kinshasa L’année 2010 commence dans le grand froid chez nous ! A Kinshasa, « Moì eza makasi » (« Le soleil est très fort ! ») m’a dit une amie au téléphone il y a quelques jours ! Alors pensons à eux, ça nous réchauffera peut-être !
L’histoire que je vais vous conter aujourd’hui devrait d’ailleurs vous transmettre un peu de chaleur ! Elle a commencé dans la froideur d’un rejet, mais elle est aujourd’hui pleine de soleil et reflète le patient travail de longue haleine du centre Ndako Ya Biso !
Cette histoire, c’est celle de Magloire… Quand j’ai rencontré ce jeune garçon, il avait 14 ans. Quelque chose de précieux s’est tout de suite construit entre nous deux, une relation simple, pleine de complicité et de rires ! Il m’apprenait avec patience des mots dans sa langue et baragouinait le français en disant que, un jour, il partirait en Europe. C’était son grand rêve : quitter ses souffrances et trouver en France la vie idéale qu’il s’était imaginé. Les pensées paradisiaques sur notre pays ne manquent pas là bas. Elles sont complètement faussées par les images de bonheur liées à la richesse matérielle qui sont véhiculées par les médias en général, et malheureusement aussi par les chanteurs du pays. Magloire, plein de ce rêve, ne voulait pas regarder sa réalité en face. A chaque « blanc(he) » qui venait, il disait avec de grands yeux : « Nakende na yo !» (« Je pars avec toi !»). Nous avions beau lui expliquer que ça ne pouvait pas se passer comme ça, qu’il fallait qu’il change de vie et qu'il se reprenne en main, il n’arrivait pas à se décider…

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jeudi 18 juin 2009

Kinshasa : Bob, un "grand" de la rue

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Bob à la fenêtre de son petit logement Bob dit n'avoir jamais connu l'amour de ses parents. Ce dont il se souvient, c'est de leur rejet constant et de ce terrible sentiment de ne pas être désiré. Petit à petit, sa vie familiale est devenue insupportable et l’illusion d’une vie plus épanouie dans la rue l’a poussé à tout quitter. Il avait 10 ans. Comme Yannick, il a intégré l'Etat Major et a subi les aléas de la rue. Ses bras marqués de larges cicatrices en témoignent, bien que Bob soit d'un naturel calme impressionnant ! Après quelques années, Bob a rencontré Lætitia, en rupture familiale elle aussi. Son histoire ? Une grosse crise d'adolescence mal comprise par sa famille, l'absence d'écoute et d'attention, et cette impression tenace que la rue la rendra plus libre...

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Kinshasa : Yannick, un autre "grand" de la rue

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Yannick et ses copains de Ndako Ya Biso Imaginez un marché bondé, des couleurs à n'en plus finir, et les yeux qui se tournent, curieux, quand on arrive près du dépôt, où on sait que les « grands » passent la majeure partie de la journée. Un jeune gaillard s'approche tout sourire pour dire bonjour, la démarche marquée de gauche à droite, les poings serrés, les bras arqués sur les côtés pour se donner de la consistance : c'est Yannick, dit aussi Nicky !

A 22 ans, il a déjà 10 ans de vie dans la rue derrière lui. Son père est décédé quand il avait 10 ans d'un accident de bus (il était chauffeur). Vivre seul avec sa mère, c'était difficile, l’enfant avait besoin d'autorité, d’encadrement… Alors, vers l'âge de 12 ans, Yannick est parti de la maison. Rapidement, il a rencontré d'autres jeunes qui sont devenus ses compagnons de galère et il a intégré le groupe de l'État Major.

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samedi 28 février 2009

Louisette, pensionnaire de l'Orphelinat Ste Marie

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FransciscaLouisette a été abandonnée par ses deux parents à l’âge de 11 ans lorsque le couple s’est séparé. Recueillie par la Congrégation des Filles de Marie, elle a passé 9 années dans leur orphelinat Saint-Joseph sur l’île Sainte-Marie.

En juin dernier, elle a réussi brillamment son baccalauréat. Elle désirait faire des études de Droit avec le projet de devenir juge, mais la Faculté de Droit se trouve à Majunga. Les Soeurs de Sainte-Marie ont alors demandé aux Soeurs de l’Orphelinat Ste Jeanne d’Arc à Majunga de l’héberger pour lui permettre de poursuivre ses études.

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mardi 27 janvier 2009

Kinshasa : Gloria, sa rechute dans la rue, son retour chez lui

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Ndako Ya BisoJe m’appelle Fanny, j’ai 21 ans, et je reviens d’une année de mission en RDC, dans l’immense capitale de Kinshasa. Au centre Ndako Ya Biso, j’ai rencontré ces enfants appelés « shégués », ces enfants des rues dont plus personne ne veut dans la société et qui grandissent avec leurs propres forces et leurs propres lois. Passer une année à les connaître, à les écouter, à les voir grandir a été passionnant pour moi, et je suis heureuse de pouvoir partager avec vous un peu de ce concret que vous rendez possible.

Je vais vous parler de Gloria, cet enfant qui avait été réinséré il y a quelques mois. Son histoire empreinte d’épreuves montre à quel point le retour d’un enfant est fragile, sa réintégration longue et sa volonté essentielle. Les éducateurs ne pourront jamais forcer un enfant à retourner en famille, ni changer complètement les paramètres familiaux (conditions de vie, chômage, éducation…) dans lesquels il est accueilli. Des imprévus peuvent bouleverser la stabilité de l’enfant, c’est ce qui est arrivé à Gloria.

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Kinshasa : Après 7 années dans la rue, Gloria choisit la vie

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Gloria 27 Avril 2007, nous sommes vendredi matin au centre Ndako ya Biso. Un garçon de 14 ans est assis et discute. Cet enfant est beau. Ses yeux pétillent de vie mais son être est cabossé. Des cicatrices, des blessures, autant sur son corps que sur son cœur, sûrement. Des réactions souvent démesurées, des phrases trop souvent perçues comme des coups de poignard… Il a toujours le sourire mais il est blessé !

Cet enfant si attachant s’appelle Gloria, il a 14 ans. Il a grandi dans une famille de 13 enfants. Il avait un papa et une maman. Son enfance aurait pu être pleine d’amour et de joie, mais il n’en fut pas ainsi. Un jour, la maman, pilier de la famille est décédée. A partir de ce moment, tout a changé. La famille a explosé. Gloria, du haut de ses 7 ans, a quitté la maison avec un de ses grands frères pour aller vivre dans la rue. Malheureusement, il n’imaginait pas que la souffrance existait là aussi. Il passait de rond-point en rond-point, toujours en quête d’affection, celle d’une maman partie trop vite.

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mardi 15 juillet 2008

Kinshasa : Nouvelles des enfants réinsérés

Réunifications familiales, quelques mois après…
                       CHRIS
                Réunifié Août 2006
Chris a 18 ans. Ses deux parents sont décédés et, après 
deux ans de rue, il a été accueilli par une famille amie 
de ses parents. Nous l'avons placé en 2006 chez un 
garagiste de son quartier qui l'a bien formé en mécanique 
et a même commencé à lui apprendre la conduite automobile. 
Mais le garagiste est parti ailleurs et a abandonné le 
jeune tout en lui faisant de belles promesses. 
Chris a heureusement été patient ; suivant nos conseils, 
il a pu trouver un autre garagiste qui l'a aidé à bien 
maîtriser la conduite. Chris a passé en mars 2008 l'examen 
de conduite automobile. 
Il est le premier enfant que nous suivons qui a obtenu son 
permis de conduire, il pourra maintenant grâce à cela 
trouver du travail comme chauffeur et mécanicien.

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jeudi 27 mars 2008

Kinshasa : Après 5 ans de rue, retour en famille pour Joël

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Joel Joël a 16 ans, il parle très peu mais agit avec une grande violence. Sa mère n’avait que 15 ans à sa naissance et, lorsque son père est parti, Joël a été confié à sa grand-mère. Rapidement, l’enfant été accusé de sorcellerie par sa famille qui le rendait responsable de tous les malheurs. Il a subi de graves tortures de la part de plusieurs pasteurs pour lui faire avouer sa sorcellerie.
Joël a fui alors la maison et a passé cinq longues années dans la rue. Depuis plus d’un an, il fréquente notre centre. Nous avons peu à peu réussi à l’apprivoiser, l’écouter et l’apaiser, même s’il garde un fond de violence latente. A sa demande, nous avons entamé les démarches de réunification et, après plusieurs rencontres avec la famille, la grand-mère a finalement accepté de le reprendre. Nous l’avons ramené chez lui une première fois mais il n’a pas voulu rester.

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Kinshasa : Josué, l'enfant sorcier que sa maman aimait tant

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Josué a dix ans, il a 2 petits frères et 2 frères aînés décédés de maladie. Polygame, le père vit hors de Kinshasa et la mère, sans ressources, fait appel à sa sœur pour sa survie et celle de ses enfants. Mais cette sœur est morte subitement et son mari affirme qu’il a vu en rêve Josué « tuer sa tante par sorcellerie ». Dès lors, la famille a fait passer l’enfant dans diverses églises pour exorciser son démon.
Elle a également fait pression sur la maman pour qu’elle se débarrasse de son fils, menaçant de lui supprimer toute aide tant que Josué serait là.
Découragée, la mère a dit un jour à l’enfant : « Je dois me débarrasser de toi et je vais t’empoisonner. » Josué a eu peur, il a compris qu’il n’avait plus personne et est parti dans la rue.

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Kinshasa : Rodrigue, orphelin chassé pour sorcellerie

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Joel Rodrigue a 13 ans, il vient d’un petit village de province. Après le décès de ses deux parents, sa tante l’a recueilli et est venue vivre avec lui à Kinshasa. Mais bientôt, influencée par son milieu de vie, la tante a commencé à considérer l’enfant comme un sorcier et l’a chassé de la maison.

Nous avons recueilli l’enfant après 4 mois passés dans la rue et il s’est très vite confié à nous. Au début, la tante refusait tout dialogue, elle ne voulait plus entendre parler de Rodrigue et proposait simplement de le renvoyer dans son village. Mais finalement, après plusieurs rencontres, elle a admis qu’elle seule pouvait prendre l’avenir de l’enfant en charge. Elle a donc accepté de le reprendre, nous l’avons ramené chez lui et inscrit à l’école où il a bien repris ses études.

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Kinshasa : Frida et Asia, persécutées pour sorcellerie

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Frida et Asia sont deux sœurs de 10 et 12 ans, orphelines de mère. Nous les avons réunifiées chez elles en mai 2007 après qu’elles aient été chassées de la maison par leur père qui les traitait de sorcières. Mais récemment, la belle-mère a rencontré des difficultés pour accoucher et en a jeté la responsabilité sur les fillettes qui ont à nouveau été accusées de sorcellerie.
Leur père les a attendues à la sortie de l’école et conduites chez un pasteur. Elles ont été battues et torturées avant d’être rejetées dans la rue. Au bout de quelques jours, la belle-mère a fini par accoucher et nous avons pu ramener Frida et Asia chez elles. Mais la situation familiale reste très tendue et nous sommes déjà intervenus plusieurs fois pour assurer leur protection.

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jeudi 25 octobre 2007

Kinshasa : Un enfant des rues nommé Espoir...

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Espoir a 11 ans, il a été confié à la garde de son oncle maternel après le décès de sa mère. Mal nourri, mal suivi, violenté par son oncle, il a pris l’habitude du vol pour survivre.
Un jour qu’une course lui avait été confiée, l’enfant en a profité pour s’amuser et détourner l’argent. A son retour à la maison, son oncle l’a chassé en lui disant qu’il ne voulait plus le revoir avant qu’il ne rembourse l’argent confié. C’est ainsi que l’enfant a quitté la maison pour la rue où il a passé deux mois avant que nous puissions le trouver au rond-point Ngaba.
Terrorisé à l’idée de retourner chez son oncle, Espoir a préféré nous donner l’adresse de son grand-père que nous avons pu rapidement rencontrer pour tenter d’arranger les choses. Celui-ci nous a bien reçu, il s’est montré désolé et compréhensif et a accepté sans problème de prendre l’enfant en charge. Quand nous lui avons amené Espoir, il a été très content de retrouver son petit-fils et l’a accueilli gentiment. Nous l’avons inscrit en 3ème année de l’école primaire, il commence doucement à se stabiliser et semble content de sa nouvelle vie.

Kinshasa : 4 mois de rue pour 4 chaises en plastique

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Yannick est un enfant âgé de 13 ans, sa mère est décédée, son père a préféré l’oublier et c’est son grand-père maternel qui a bien voulu l’accueillir. Mais l’enfant, avec son cousin André, a volé et vendu quatre chaises en plastique de son grand-père, puis, ayant peur de la sanction, il est parti dans la rue.
Nous l’avons rencontré trois mois plus tard au rond-point, il a bien voulu nous donner l’adresse du grand père. Quand nous avons rencontré celui-ci, il était d’abord fâché, mais ensuite il a accepté facilement de reprendre son petit fils à la maison.
Nous avons ramené Yannick et l’avons inscrit au centre scolaire Bondeko en classe de 4ème, où il semble très appliqué. Lors d’une récente visite de suivi, le grand-père nous a montré ,très fier, les cahiers de son petit fils qui avait de très bonnes notes.

Kinshasa : Magloire, poussé à la rue par son beau-père

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Magloire a 12 ans et a passé deux mois dans la rue : Sa maman a eu ce premier fils avant son mariage actuel ; ils vivent dans une toute petite maison avec trois autres enfants. Le mari de la maman a d’abord accepté d’accueillir l’enfant mais sans rien faire pour lui. Pour trouver de quoi manger, Magloire était obligé de passer la plus grande partie de ses journées dans la rue. Puis un jour, le père a dit qu’il ne voulait plus le voir dans sa maison en raison de son indiscipline.
L’enfant a quitté la maison pour la rue, nous avons fait sa connaissance autour du rond-point. Lors de notre rencontre, la maman a d’abord eu peur de la réaction de son mari, mais celui-ci a pris conscience de son devoir d’accueillir Magloire et nous avons pu le ramener chez lui et l’inscrire dans une école en classe de 2ème année.

dimanche 15 juillet 2007

Kinshasa : Bukaka, petite fille des rues

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Bukaka a 8 ans , c’est une petite fille qui habite avec sa maman chez son grand-père. Les deux parents sont séparés, le papa est un handicapé sans ressources. Le grand-père est âgé et lui aussi handicapé, la maman elle-même n’a pas de ressources et toute la famille vit dans une grande pauvreté, c’est pourquoi la petite fille vient souvent au marché du rond-point, pour ramasser les restes de charbons de bois.
C’est ainsi qu’elle est restée deux semaines dans la rue, avec ses amies, sans avoir le courage de retourner à la maison. Nous l’avons découverte et ramenée à sa maman. Pour éviter à tout prix que Bukaka ne retourne dans la rue, nous apportons une petite aide à sa maman et avons cherché à scolariser l’enfant au plus vite. Nous l’avons inscrite en 1ère année, elle est maintenant très fière dans son uniforme scolaire tout neuf.

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